SYLVAIN RIÉJOU
JE BADINE AVEC L’AMOUR (PARCE QUE TOUS LES HOMMES SONT SI IMPARFAITS ET SI AFFREUX)
Avec une infinie tendresse et beaucoup d’humour, Sylvain Riéjou remonte le temps pour raconter comment, au milieu de son adolescence, la danse a marqué sa relation à la sensualité et au corps en général. Une introspection ultra rafraîchissante où l’on croise autant Patrick Swayze que Gilbert Bécaud, Offenbach ou Serge Gainsbourg !
SYLVAIN RIÉJOU
JE BADINE AVEC L’AMOUR (PARCE QUE TOUS LES HOMMES SONT SI IMPARFAITS ET SI AFFREUX)
Avec une infinie tendresse et beaucoup d’humour, Sylvain Riéjou remonte le temps pour raconter comment, au milieu de son adolescence, la danse a marqué sa relation à la sensualité et au corps en général. Une introspection ultra rafraîchissante où l’on croise autant Patrick Swayze que Gilbert Bécaud, Offenbach ou Serge Gainsbourg !
Après deux solos en compagnie de son double projeté sur écran, le chorégraphe crée aujourd’hui une pièce pour quatre interprètes, avec l’idée d’explorer la place de la danse dans les rencontres amoureuses. Il part pour cela de sa propre histoire : adolescent dans les années 1990, il grandit en regardant Dirty Dancing ou Ghost – autant de films qui exposent des relations hétéronormées et qui, pourtant, vont contribuer, à leur manière, à son émancipation d’homme gay. Je badine avec l’amour, c’est l’occasion de s’intéresser à cette confusion des genres propre à sa génération. Les corps se touchent, les danses se mêlent, la justesse du mouvement reposant sur un lien étroit avec la musique. Tantôt animateur de show ou commentateur sportif, il raconte les bals populaires et les soirées électro, mime des scènes de films culte, engage un slow sur un air langoureux. Toujours sur le fil, son discours plein de vie oscille constamment entre rire et poésie, intimité et ironie, Sylvain Riéjou prenant un plaisir certain à jouer avec les clichés pour mieux les détourner. Un plaisir hautement communicatif pour un spectacle percutant tout en hilarante légèreté !
Après l’obtention de son diplôme d’État de psychomotricien en 2004, Sylvain Riéjou décide de devenir danseur. Il rejoint alors la compagnie COLINE à Istres puis la formation EXTENSION du Centre de Développement Chorégraphique National de Toulouse. Depuis 2007, il est interprète pour des chorégraphes (Olivia Grandville, Tatiana Julien, Ivana Muller, Nathalie Pernette…), des metteurs en scène (Roméo Castellucci, Robert Carsen) et des artistes plasticiens (Clédat et Petitpierre).
En parallèle de son métier d’interprète, il se forme au montage vidéo en autodidacte et réalise des vidéos danse. Suite à une résidence de recherche à L’L (Bruxelles), il crée un premier solo : « Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver » (2017). Dans ce one man show vidéo-chorégraphique, il donne à voir la construction d’une chanson de geste en convoquant au plateau son double virtuel, afin de mettre en scène - non sans autodérision - l’acte de création.
Son deuxième solo : « Je rentre dans le droit chemin (qui comme tu le sais n’existe pas et qui par ailleurs n’est pas droit) », questionne l’usage de la nudité en danse.
En 2021, il entame sa troisième pièce « Je badine avec l’amour (parce que tous les hommes sont si imparfaits et si affreux) ».
De 2020 à 2023, il est artiste associé au Triangle – cité de la danse de Rennes et artiste en résidence au Pavillon de Romainville en partenariat avec les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine Saint Denis pour la saison 22/23.
RIQUE
Conception et interprétation : Sylvain Riéjou
Création en étroite collaboration avec les interprètes : Émilie Cornillot, Julien Gallée-Ferré et Clémence Galliard
Contribution chorégraphique : Yoann Hourcade
Régard dramaturgique : Jeanne Lepers
Son : Emile Denize
Lumière et régie générale : Sébastien Marc
Production, développement : Marion Valentine, Charles-Eric Besnier-Mérand - Bora Bora productions
Remerciements : Chloé Ferrand et pour leurs regards et retours : Yvan Clédat, Tatiana Julien, Joachim Maudet, Coco Petitpierre et Hervé Walbecq
Coproducteurs : Le Triangle Cité de la danse (Rennes) ; le Centre National de Danse Contemporaine (Angers), Le Carreau du Temple (Paris) ; TU-Nantes – scène conventionnée pour la jeune création ; les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis ; Pôle Sud – CDCN (Strasbourg) ; L’Entracte, scène conventionnée (Sablé sur Sarthe), Charleroi danse, centre chorégraphique Wallonie-Bruxelles (Belgique)
Accueil en résidence : Micadanses (Paris) ; Centre National de la Danse (Pantin) ; Espace Francine Lancelot Cie l’Éventail (Sablé sur Sarthe), Espace Pierre Cardin – Théâtre de la Ville (Paris), le Pavillon (Romainville), La Briqueterie CDCN du Val de Marne (Vitry-sur-Seine)
Avec l’aide du Plan France Relance / DRAC des Pays de la Loire et l’aide à la maquette de la Région des Pays de la Loire, et de l’aide à la création de la Ville du Mans.
Avec le soutien financier du mécénat de la Caisse des Dépôts.
L’association Cliché est conventionnée avec le ministère de la Culture / DRAC des Pays de la Loire et reçoit le soutien au fonctionnement de la Ville du Mans.
© Vincent Curutchet