D’AMOUR
THOMAS LEBRUN
CCN DE TOURS
L’amour s’écrit en mouvements, en clameurs et en silences retenus. Dans une chorégraphie d’ombres et de lumières, Thomas Lebrun explore ce qui nous lie et nous chavire. Quatre interprètes s’élancent dans une danse oscillant entre exaltation et retenue, burlesque et poésie. Un ballet vibrant, qui fait tanguer le cœur et caresse l’intime.
D’AMOUR
THOMAS LEBRUN
CCN DE TOURS
L’amour s’écrit en mouvements, en clameurs et en silences retenus. Dans une chorégraphie d’ombres et de lumières, Thomas Lebrun explore ce qui nous lie et nous chavire. Quatre interprètes s’élancent dans une danse oscillant entre exaltation et retenue, burlesque et poésie. Un ballet vibrant, qui fait tanguer le cœur et caresse l’intime.
Que reste-t-il de l’amour, une fois dépouillé des clichés et des mièvreries ? Thomas Lebrun s’attelle à cette question avec une énergie débordante, offrant un spectacle où l’amour n’est ni rose bonbon ni tragédie, mais un espace de jeu, d’émotion et de rencontre. Il s’adresse aux plus jeunes sans jamais leur parler d’enfance, mais plutôt d’élans, d’attentes, de frissons. À une époque où le harcèlement scolaire prend des proportions dramatiques, il choisit d’offrir un contrepoint lumineux et affirme : « Aimer ce, celles et ceux, que nous ne sommes pas. Aimer ce, celles et ceux, que nous sommes. » Sur scène, le quatuor s’amuse à traverser les états du cœur : le trouble et la fièvre, l’attirance et l’éloignement, l’aveu et le silence. L’amour n’a pas de forme unique ici : il est complicité, heurts, exaltation, maladresse, puissance et fragilité mêlées. Entre danse et théâtralité, Thomas Lebrun orchestre des contrastes et des ruptures : des gestes suspendus laissent place à des envolées, des dialogues se brisent en éclats de musique, des regards se cherchent, puis s’évitent. Un fil rouge unit cette partition mouvante : une émission de radio en direct, RadioLove, qui distille souvenirs, confidences et refrains connus de tous les âges. Des musiques de Broadway aux tubes disco, des slows d’antan aux rythmes d’aujourd’hui, d’amour s’écoute autant qu’il se regarde. Dans cette mosaïque de formes et de voix, le plaisir de la découverte de ce que signifie aimer et être aimé·e s’offre à petit·es et grand·es.
LEBRUN
Après avoir été interprète pour Bernard Glandier, Daniel Larrieu ou Pascal Montrouge, Thomas Lebrun fonde la compagnie Illico en 2000 avec le solo Cache ta joie !. D'abord artiste associé au Vivat d'Armentières puis à Danse à Lille/CDC, il est nommé directeur du Centre chorégraphique national de Tours en 2012. Son œuvre, riche de 17 créations dont La jeune fille et la mort (2012), Lied Ballet (2014), Les rois de la piste (2016), Another look at memory (2017) et Mille et une danses (2021), explore des univers et esthétiques multiples, de la danse précise à une théâtralité affirmée. Avec plus de 1100 représentations partagées avec 250 000 spectateurs en France et à l'international (Europe, Asie, Amériques), il collabore également avec d'autres chorégraphes et répond à des commandes, notamment pour l'Opéra de Paris et l'Opéra de Toulouse. Pédagogue de formation, il place la transmission au cœur de sa démarche et développe depuis 2018 le projet "Dansez-Croisez" dans les territoires ultramarins. Lauréat du Prix Chorégraphie SACD (2014) et Chevalier des Arts et des Lettres (2017), il reçoit en 2023 le Grand Prix du meilleur spectacle chorégraphique.
RIQUE
Chorégraphie : Thomas Lebrun
En connivence avec les interprètes : Sylvain Cassou, Élodie Cottet, Lucie Gemon, Paul Grassin
Création et régie lumière : Jean-Philippe Filleul
Création et régie son : Clément Hubert
Costumes : Kite Vollard, Thomas Lebrun
Assistantes à la création : Anne-Emmanuelle Deroo, Véronique Teindas
Voix : Nicolas Martel
Musiques : Charles Trenet, Lucie Dolène, Édith Piaf, Théo Sarapo, West Side Story, Ane Brun, Sheila, Lionel Richie, Elli & Jacno, Lady Blackbird, Richard Sanderson, Safia Nolin, Shy’m, Maëlle reprise par Seb Martel et Cindy Pooch, Zaho de Sagazan
Production : Centre chorégraphique national de Tours
Le CCNT est subventionné par le ministère de la Culture - DGCA - DRAC Centre-Val de Loire, la Ville de Tours, le Conseil régional Centre-Val de Loire, le Conseil départemental d’Indre-et-Loire et Tours Métropole Val de Loire
Coproduction : Chaillot - Théâtre national de la danse, La Rampe-La Ponatière, Scène conventionnée-Échirolles, la Ferme du Buisson, scène nationale – centre d’art - cinéma
Visuels © Frédéric Iovino