GILDAA
Une femme chante, danse, vacille – inconsciente de ce qu’elle a laissé derrière. GILDAA, c’est une performance habitée, portée par les rythmes et les racines, qui magnétise jusqu’à la transe. À la lisière du concert, du rituel, et de la douce folie.
GILDAA
Une femme chante, danse, vacille – inconsciente de ce qu’elle a laissé derrière. GILDAA, c’est une performance habitée, portée par les rythmes et les racines, qui magnétise jusqu’à la transe. À la lisière du concert, du rituel, et de la douce folie.
Un œil de clown mystique, une démarche de diva tragique, un souffle à suspendre le temps : lorsqu’elle paraît sur scène, le sol se dérobe sous nos pieds. Elle se cherche, sans savoir qu’elle a oublié. Elle entame un voyage de perte et réinvention, traversée intérieure où le passé affleure sans prévenir, et la voix, soigne. Alter ego de l’interprète, multi‑instrumentiste et comédienne Camille Constantin Da Silva, GILDAA est le fruit d’un héritage franco-brésilien bouillonnant. Sur scène, elle convoque un univers hybride et organique, mêlant chanson française et soul brésilienne. Tout est prétexte à jeu. Elle sample en direct ses textures vocales, ses instruments : guitare, violon, tambour d’eau, kora – et même une machine à écrire détournée en boîte percussive. Le public devient partenaire, invité à entrer dans cette ivresse poétique. Ses hésitations comme ses envolées sont soutenues par ses musiciens qui amplifient la palette sensible du spectacle. Ensemble, ils·elles dessinent une expérience singulière, à la fois intime et explosive, où l’improvisation tutoie la satire sociale. Plus qu’un concert, GILDAA nous propose un rite de passage. Un instant en apesanteur, tendu entre cérémonie sacrée, humour décalé et mémoire en reconstruction.
Gildaa habite dans l’oeil de celui qui la regarde, entre la France et le Brésil.
Sa mémoire est comme un téléphone capricieux : ça capte pas toujours.
Elle chante bilingue mais pense à l’envers.
Poétesse satirique, au carrefour de la Chanson et du Baile funk, elle boit un verre avec Jazz et RnB, et éclate les frontières du concert.Elle n’est vraiment chez elle que sur scène, dans son esprit, où absurde et mystique sont intimement liés, territoire où, enfin, tout le monde se rassemble.
C’est le public qui donne vie à Gildaa.
Lui seul.
RIQUE
Écriture, composition, direction artistique : Camille Constantin Da Silva
Chant, kora, violon, percussions, machine à écrire : GILDAA
Guitare et basse : Mathias Durand
Percussions : Kayode Encarnaçao en alternance avec Zé Luis Nascimento
Collaboration artistique : Edouard Penaud et Yndi Da Silva
Son : Joachim Cairaschi
Lumières : Valentin Paul
Scénographie : Amina Rezig
Production : Alias Production
Soutiens : FoRTE, le Fonds régional pour les talents émergents de la Région île-de-France et le CENTQUATRE-PARIS
Visuels © Pierre Nativel