LA MAGNIFICITÉ
COLLECTIF GREMAUD/GURTNER/BOVAY
Mélange d’absurde et d’émerveillement, La Magnificité interroge notre rapport à la splendeur, vraie ou feinte. Le collectif GREMAUD/GURTNER/BOVAY détourne les codes du théâtre et la magie du dérisoire pour révéler la magnificence là où on ne l’attend pas : dans l’infime, l’inattendu, l’ordinaire.
LA MAGNIFICITÉ
COLLECTIF GREMAUD/GURTNER/BOVAY
Mélange d’absurde et d’émerveillement, La Magnificité interroge notre rapport à la splendeur, vraie ou feinte. Le collectif GREMAUD/GURTNER/BOVAY détourne les codes du théâtre et la magie du dérisoire pour révéler la magnificence là où on ne l’attend pas : dans l’infime, l’inattendu, l’ordinaire.
Dans La Magnificité, le trio suisse – François Gremaud, Michèle Gurtner et Tiphanie Bovay-Klameth – poursuit son exploration des thématiques du quotidien en les sublimant par une approche théâtrale unique. Leur création met en lumière notre fascination pour le hors norme : qu’est-ce qui fait qu’un geste, un moment ou un être accède soudain au statut du sublime ? Avec une mise en scène épurée et une scénographie minimaliste, le collectif déconstruit l’idée de démesure et questionne nos attentes face au spectaculaire. Les comédien·nes naviguent entre performances physiques, monologues introspectifs et interactions avec le public, tissant une complicité qui déjoue les conventions et ouvre un espace d’invention joyeuse. Leur jeu, à la fois précis et désinvolte, injecte à l’ensemble une énergie imprévisible. Ils·elles passent du sérieux à l’autodérision, exaltant la poésie de l’instant et la fragilité de ce qui brille. Un mouvement suspendu, un silence inattendu, une rupture de ton suffisent à décaler le regard du·de la spectateur·rice et à brouiller la frontière qui sépare le banal du remarquable. Entre vertige et légèreté, La Magnificité se joue des apparences et des illusions de grandeur. Cette proposition transforme le réel en un terrain d’enchantement, rappelant que l’extraordinaire surgit souvent là où on ne l’imaginait pas.
GREMAUD/
GURTNER/
BOVAY
Composé de Tiphanie Bovay-Klameth, Michèle Gurtner et François Gremaud, le collectif GREMAUD/GURTNER/BOVAY, s’est formé en 2009 autour du spectacle KKQQ, leur première collaboration. Depuis, les 3 artistes élaborent des pièces aux formats divers (spectacles, performances, films, expositions, etc.) qui composent année après année un répertoire sensible, comme une cartographie de communautés et des relations fines et multiples qui s’y trament. Le collectif a développé et adopté un protocole de travail spécifique basé sur l’enregistrement, la retranscription fidèle sous forme de partitions puis la reproduction sur scène de leurs improvisations. Le processus d’écriture de toutes leurs créations s’apparente ainsi à un retour conscient et réfléchi à des données purement intuitives. Ainsi ont été écrits Récital (2011), Présentation (2011), Chorale (2013, en collaboration avec Laetitia Dosch), Western dramedies (2014, en collaboration avec Samuel Pajand), Vernissage (2014), Les Potiers (2015), Le Fonds Ingvar Håkansson (2015, en collaboration avec Christian Lutz), Les Sœurs Paulin (2015) Pièce (2019), qui célèbre leur dixième année de collaboration, est leur dixième pièce.
RIQUE
Création collective : Collectif GREMAUD/GURTNER/BOVAY (Tiphanie Bovay-Klameth, François Gremaud, Michèle Gurtner)
Musique, son : Samuel Pajand
Scénographie : Victor Roy
Costumes : Anne-Patrick Van Brée
Couture : Karolina Luisoni
Création lumière : Stéphane Gattoni – Zinzoline
Régie lumière : Adrien Gardel
Direction technique : William Fournier
Administration, production, diffusion : Noémie Doutreleau, Morgane Kursner, Michaël Monney
Production : 2b company
Coproduction : Arsenic – Centre d’art scénique contemporain, Lausanne (CH) ; Théâtre Saint Gervais, Genève (CH)
Soutiens : Loterie Romande ; Fondation Leenaards ; Société Suisse des Auteurs Fondation suisse des artistes interprètes SIS
La 2b company est au bénéfice d’une convention de soutien conjoint avec La Ville de Lausanne, le Canton de Vaud et Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture
Visuels © Dorothée Thébert Filliger