Debussy, Ravel, Berlioz, Boulanger, Bizet, Satie… Tous ont en commun d’avoir composé des œuvres inspirées, à thème, où la musique dialogue avec la littérature, la danse ou la mémoire. Debussy compose son Prélude à l’après-midi d’un faune, d’après le poème de Mallarmé, pour dépeindre les désirs et les rêves d’un faune fatigué de poursuivre des nymphes. Ravel préfère imaginer une pavane qu’aurait jadis pu danser une princesse à la cour d’Espagne, et Lili Boulanger un matin de printemps. Bizet met en musique L’Arlésienne d’Alphonse Daudet, récit d’un amour né d’une brève apparition aux arènes, voué à rester sans lendemain. Chez Berlioz, la fête vire à l’obsession amoureuse dans Un bal et il s’inspire du Faust de Goethe pour écrire La Damnation de Faust dont est extraite la Marche hongroise, dirigée par Louis de Funès au début de La Grande Vadrouille. Satie enfin, s’inspire à la fois de ces danses rituelles exécutées à Sparte et du roman Salammbô de Flaubert sur la guerre des Mercenaires pour composer ses Gymnopédies, orchestrées par Debussy. Et pour clore cette soirée en beauté, Paul Lay – Victoire du Jazz 2020 – nous propose Un Français à New York, arrangé pour trio jazz et orchestre, un pont scintillant entre élégance classique et pulsation. Une célébration « à la française », dans tous les sens du terme.

PROGRAMME

Airs d’opéras et chansons avec Marie Perbost

Claude Debussy : Prélude à l’après-midi d’un faune

Maurice Ravel : Pavane pour une infante défunte

Georges Bizet : L’Arlésienne, suite orchestrale 

Hector Berlioz : La Damnation de Faust, Marche hongroise ; Symphonie fantastique, Un bal

Erik Satie et Claude Debussy : Gymnopédies n° 1 et 3

Lili Boulanger : D’un matin de printemps

Paul Lay : Un Français à New-York, pour trio jazz et orchestre – création mondiale

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