MAJORETTES
MICKAËL PHELIPPEAU
Elles défilent, tournoient, jonglent avec leurs bâtons et les idées reçues. Mickaël Phelippeau s’empare de l’univers des majorettes et, sous l’éclat des strass et la précision des gestes, révèle des témoignages d’émancipation et d’appartenance collective.
MAJORETTES
MICKAËL PHELIPPEAU
Elles défilent, tournoient, jonglent avec leurs bâtons et les idées reçues. Mickaël Phelippeau s’empare de l’univers des majorettes et, sous l’éclat des strass et la précision des gestes, révèle des témoignages d’émancipation et d’appartenance collective.
Le chorégraphe aime poser son regard sur des personnalités du quotidien et interroger les identités à travers la danse. Dans Majorettes, il s’intéresse à ces troupes aux chorégraphies millimétrées, souvent perçues sous l’angle de la tradition et de la discipline. Il en dévoile la richesse humaine : parcours individuels, transmission, force du groupe. Derrière l’uniformité émergent des récits de passion, d’apprentissage et de dépassement de soi. La pièce détourne les codes du défilé pour en explorer les dessous : engagement physique, euphorie partagée, plaisir du rythme et de la synchronisation. Le bâton devient prolongement du corps, partenaire de jeu et de virtuosité. Les majorettes évoluent à la croisée du sport et du spectacle, cultivant une esthétique qui oscille entre précision et spontanéité. Leur entraînement modèle un imaginaire, un rapport au corps et à la scène qui dépasse la simple performance. Mickaël Phelippeau capte cette énergie et met en lumière l’intime au sein de la démonstration publique. À la frontière du documentaire et de l’abstraction, il redonne à cette pratique populaire une dimension nouvelle, loin des clichés. Au‑delà des paillettes et des figures imposées, il fait du mouvement un langage où l’individu et l’ensemble se rejoignent pour raconter une histoire commune.
Bord plateau
PHELIPPEAU
Après une formation en arts plastiques et un parcours d'interprète, Mickaël Phelippeau suit la formation ex.e.r.ce au CCN de Montpellier et travaille avec Mathilde Monnier, Alain Buffard et Daniel Larrieu. De 2001 à 2008, il fait partie du Clubdes5, collectif de danseurs-interprètes. Développant ses projets chorégraphiques depuis 1999, il axe ses recherches depuis 2003 autour de la démarche bi-portrait, prétexte à la rencontre et à l'altérité. Ses créations explorent des portraits croisés : bi-portrait Jean-Yves (2008) avec un curé, bi-portrait Yves C. avec un chorégraphe de danse bretonne, Numéro d'objet (2011), Sueños (2012) avec Elli Medeiros, enjoy the silence (2013) avec Célia Houdart, Pour Ethan (2014), Footballeuses (2017), De Françoise à Alice (2021) et Majorettes (2023). De 2010 à 2023, il dirige la manifestation À DOMICILE à Guissený, invitant des chorégraphes en résidence avec les habitants. Artiste associé au Quartz de Brest, au théâtre de Brétigny, à L'échangeur et au CCN de Caen, il est membre du Grand Ensemble de la Scène nationale du Mans et artiste associé à la Halle aux Grains de Blois.
RIQUE
Chorégraphie : Mickaël Phelippeau
Interprétation : les Major’s Girls : Laure Agret, Josy Aichardi, Jacky Amer, Isabelle Bartei, Anna Boccadifuoco, Dominique Girard, Myriam Jourdan, Martine Lutran, Gianna Mandallena, Chantal Mouton, Marjorie Rouquet et Myriam Scotto D’apollonia
Collaboration artistique : Marie-Laure Caradec
Regard dramaturgique : Anne Kersting
Lumière : Abigail Fowler
Régie lumière et régie générale de tournée : Antoine Crochemore ou David Goualou
Son : Vanessa Court
Régie son : Laurent Dumoulin
Conception costumes : Karelle Durand
Réalisation costumes : Aline Perros
Habillage : Cara Ben Assayag ou Coline Galeazzi
Régie générale de création : Jérôme Masson
Production, diffusion, administration : Fabrik Cassiopée – Manon Crochemore, Mathilde Lalanne et Marie-Laure Menger
« Fade to grey » version fanfare : Arrangements : Jean-Baptiste Bridon
Avec : Batterie: David Coezy, Sousaphone: Didier Havet, Saxophone ténor: Marc Mangin, Saxophone alto: Martial Delangre, Trombone : Thibault Mortegoute, Trombone : Lucas Spiler, Trompette: Pierre-Marie Humeau, Trompette: Jean-Baptiste Bridon
Enregistrement & Mix : Robin Leduc au Studio Spectral
« Fade to grey » version pop et zumba : Adaptation et mixage : Armand Rogier
« Fade to grey » version Deep Slow Dream : Adaptation, arrangements et chant : Barbara Carlotti
Enregistrement & Mix : Bénédicte Schmitt - Studio Labomatic
Remerciements : Alban Richard
Production déléguée : bi-p
Coproduction : Montpellier Danse, résidence de création à l’Agora, cité internationale de la danse, avec le soutien de la Fondation BNP Paribas, La Filature – Scène nationale de Mulhouse, Les Quinconces et L’Espal - Scène nationale du Mans, La Halle aux grains - Scène nationale de Blois, Format ou la création d’un territoire de danse – Ardèche, Centre national pour la création adaptée – Morlaix, Théâtre Brétigny - scène conventionnée d’intérêt national arts & humanités, Centre chorégraphique national de Tours / Direction Thomas Lebrun, Le Quartz - Scène Nationale de Brest, Carreau du Temple - Etablissement culturel et sportif de la Ville de Paris, TAP – Théâtre auditorium de Poitiers
Avec le soutien du : CND Centre national de la danse
La bi-p est soutenue par la DRAC Centre-Val de Loire – Ministère de Culture, au titre du conventionnement, par la Région Centre-Val de Loire au titre du conventionnement et par l’Institut français pour ses projets à l’étranger
Visuels © Philippe Savoir