Kan Ya Makan : « il était une fois » dans la langue du conte… Un monde d’imaginaires, de sons, de paroles. Un monde à inventer et à transmettre. Avec ce deuxième album solo, Nesrine s’adresse autant à elle-même qu’à l’autre : celui ou celle qu’on aime, qu’on interroge, qu’on porte en soi. Musicienne nomade et plurielle, elle chante en français, en arabe ou en anglais, selon la matière du souvenir ou la couleur de l’émotion. Son violoncelle prend des accents de basse pop ou d’élan lyrique, et passe du chaâbi à la musique savante avec une aisance sidérante. On y devine l’ombre d’un Rostropovitch, la ferveur d’une Oum Kalthoum, et surtout une synthèse profondément personnelle, intensément incarnée. Dans Kan Ya Makan, elle reprend Khalil Gibran et Beethoven, tandis que Gainsbourg, Lauryn Hill, Erykah Badu ou Bach nourrissent son univers en toile de fond. Une cartographie intérieure qui traverse les siècles et les genres, guidée par une quête d’unité, de beauté, d’humanité. Sur scène, elle est accompagnée d’Anissa Nehari aux percussions et de Léo Jassef au clavier. Ils·elles tissent ensemble une matière musicale poreuse, organique, imprévisible, qui fait de chaque concert une immersion émotionnelle unique. Chaque morceau est une histoire, un lien, une offrande. Pour Nesrine, la musique devient un geste de mémoire, de résistance poétique et de lumière. Une voix puissante, un souffle rare.

Tarif: B

Autrice-compositrice-interprète franco-algérienne, Nesrine puise dans ses racines et ses voyages — de Douai à Paris en passant par la Suisse, l’Espagne et New York — pour créer une musique à la croisée des langues et des influences. Son deuxième album solo mêle français, arabe et anglais, tissant des récits intimes empreints d’altérité, de souvenirs et de rencontres.

Portée par un violoncelle omniprésent, tour à tour basse, soliste ou orchestre miniature, Nesrine explore un large spectre sonore, de la chanson au chaâbi, du classique à la soul, de Gibran à Gainsbourg. Sa voix, tour à tour puissante et délicate, accompagne une écriture sensible coécrite en arabe avec sa mère.

Entourée du producteur Vincent Huma et de Grégoire Musso, Bruce Keen, Rhani Krija et Anissa Nehari, elle façonne un album dense et généreux, reflet d’une artiste libre, exigeante et habitée par l’urgence de dire le monde à partir de soi.

La presse en parle

Le Times la décrit comme une talentueuse polyglotte incandescente, tandis que Rolling Stone est fasciné par son univers musical sans frontières.

La presse en parle

Il est clair que Nesrine est sans aucun doute l’une des plus grandes artistes de la scène internationale.

Voix et violoncelle électrique : Nesrine 

Percussions : Anissa Nehari 

Clavier : Léo Jassef

Visuels © Mariya Olegovna