Sílvia Pérez Cruz est l’un des plus grands succès de la musique espagnole de ces dernières années. Elle chante d’une façon unique. Baigné depuis l’enfance dans les chansons populaires ibériques, et nourrie au classique, elle possède une connexion presque surnaturelle avec le flamenco.
Sílvia Pérez Cruz est l’un des plus grands succès de la musique espagnole de ces dernières années. Elle chante d’une façon unique. Baigné depuis l’enfance dans les chansons populaires ibériques, et nourrie au classique, elle possède une connexion presque surnaturelle avec le flamenco.
Sa voix bouleversante et sa présence scénique, à la fois ensorcelante et imprévisible, confèrent à sa musique un caractère inclassable.
Les très attendus concerts internationaux de l’artiste catalane sont tous des événements, comme celui que nous avions vécu au Théâtre de Montbéliard en 2017. Elle revient sur le plateau de MA scène nationale avec Farsa (género imposible), un nouvel album où toutes les chansons ont été écrites en dialogue avec d’autres disciplines artistiques comme le théâtre, la danse, la peinture, la poésie ou le cinéma. S’exprimant tour à tour en espagnol, catalan, gallicien ou même portugais, Silvia Pérez Cruz passe du folk au réminiscences latino-américaines, jazz, flamenco ou fado.
Celle pour qui « chanter est vital » délivre la dimension viscérale d’une musique poignante, plus que jamais, de puissance et de lyrisme. Un moment hors du temps au calme nocturne et à l’étrange beauté.
Photo : © Alex Rademakers
Sílvia Pérez Cruz (Palafrugell, Gérone, 1983) est l’une des voix les plus écrasantes apparues ces derniers temps; selon les mots de Jorge Drexler, « une voix qui marque une génération ». Elle est à la fois compositrice et chanteuse, et parle le langage de la musique depuis aussi longtemps qu’elle s’en souvienne: elle a grandi parmi les chansons populaires ibériques et latino-américaines, elle a été éduquée au classique et au jazz. Infectée par le flamenco à travers une connexion qui semble surnaturelle, elle chante d’une manière qui n’est que la sienne et frissonne.
RIQUE
Chant, guitares, clavier, sampler et percussions : Sílvia Pérez Cruz
Lumières : Isabel del Moral
Sonorisation : Juan Casanovas
Production : Viavox production
Sílvia Pérez Cruz fait date.
Libération